Bouchinot
Cette liqueur s’inscrit dans la catégorie oubliée de ces alcools bretons à base de lait (jadis répandus, avant la diffusion du cidre), même si celle-ci n’en intègre qu’une part infinitésimale au cours de son élaboration, afin d’assurer sa bonne homogénéité. Appelée « liqueur de fine champagne », cette boisson fut d’abord fabriquée à Rennes, en 1835, rue Saint-Louis, avant que son inventeur, le distillateur Bouchinot, désirant s’agrandir, ne déplace chais et magasins dans l’ancien hôpital Saint-Yves. L’activité, transmise de père en fils, sera ensuite vendue à des associés. Elle connaît un essor considérable jusqu’en 1903. En 1904, elle obtient une médaille d’or à Bruxelles, puis en 1906, à Paris. Marchand de vins et distillateur à Saint-Méen-le-Grand, Auguste Rivière acquiert la propriété exclusive de la marque en 1911 et décide de développer l’exploitation sur sa commune. En 1978, une société de huit personnes se crée, afin de maintenir sur place la fabrication de cette liqueur.
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